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Se frayer un chemin dans le domaine de l’actuariat : perspective d’un récent diplômé

par Kobe Cargill

Pendant mon enfance, j’ai développé une fascination pour les complexités de l’univers, ce qui m’a conduit à poursuivre un parcours scientifique. M’amusant avec les différentes disciplines, j’ai finalement décidé de m’en tenir à celle qui me touchait le plus – les chiffres!

Ce n’est que lorsque j’ai rencontré un professionnel chevronné du domaine que ma compréhension des mathématiques est passée d’une connaissance élargie à une compréhension plus approfondie des différentes voies disponibles. Il m’a expliqué les subtilités du domaine de l’actuariat et ce à quoi je pouvais m’attendre en tâtant le terrain. Cette rencontre m’a encouragé à partir à l’aventure.

Ayant passé les quatre dernières années à me préparer à ma vie d’actuaire, je mentirais si je disais que je n’ai jamais pensé à effectuer un changement. En tant qu’actuaire en devenir, j’ai constamment dû expliquer ce que comporte le domaine, avec de simples explications du rôle, qui se terminaient habituellement par la question suivante : « Ne s’agit‑il pas tout simplement d’un scientifique des données? » Pour prendre la défense de mes interlocuteurs, ceux de l’extérieur du domaine n’étaient pas en mesure d’apprécier les subtiles différences entre ces deux métiers. Bien que le rôle principal d’un actuaire consiste à travailler avec le risque, à déterminer les niveaux de risque et à recommander les mesures à prendre, un scientifique des données manipule et visualise les données pour répondre à un plus large éventail de questions.

Au moment de rédiger le présent article, j’avais récemment obtenu un baccalauréat ès arts avec spécialisation en actuariat de l’Université York de Toronto. Au cours de ces quatre années, j’ai participé activement aux activités du club de mathématiques de l’université et à celles de l’Actuarial Students Association (ASA), occupant des postes de direction dans les deux organisations. À ma dernière année, j’ai été accepté dans le programme de stages hybrides universitaires-industriels par engagement virtuel (HAIIvVE) au Risk and Insurance Study Centre (RISC) de l’Université York. Ce stage a été mon premier véritable avant‑goût du domaine de la gestion des risques.

Dans le cadre de ce programme, j’ai fait partie d’une équipe de quatre personnes qui représentaient diverses disciplines, dont l’économie, les finances, l’informatique/mathématiques appliquées, et moi, l’actuariat. Nous avons été jumelés à la fois à un mentor du secteur, à une personne expérimentée dans le domaine qui a nous a fourni des conseils et assigné des tâches, et à un mentor de l’université, un membre de la communauté de York possédant une expertise dans une discipline liée à la gestion des risques. Mon mentor du secteur provenait d’Arch Insurance, une société d’assurances IARD établie aux États‑Unis, tandis que mon mentor de l’université était doctorant en économie.

À l’extérieur de la communauté de l’université York, j’ai également assisté au congrès de l’Association nationale des étudiants en actuariat (ANÉA) de cette année, qui a eu lieu au centre‑ville de Toronto. La possibilité d’interagir avec les représentants de nombreuses entreprises et de futurs membres du domaine fut une expérience incroyablement enrichissante. Bien que je n’aie pas obtenu d’emploi à temps plein, j’ai quitté le congrès avec une meilleure connaissance du domaine et de ce que j’allais faire – ce qui, pour moi, en valait la peine.

En examinant mon parcours en actuariat et ce qu’il a été jusqu’à présent, je ne suis pas en mesure de résumer l’expérience en un seul aspect. C’est plutôt la somme des expériences, des occasions et des conversations que j’ai eues jusqu’à maintenant qui m’a mené là où j’en suis aujourd’hui. Je suis également très motivé à l’idée d’explorer les domaines et les compétences liés à l’actuariat, comme la science des données, les statistiques et l’analyse quantitative. Ce ne sont là que quelques exemples des parcours possibles pour les actuaires.

Il y a sept ans, j’ai rencontré pour la première fois le professionnel qui m’a encouragé à me lancer en actuariat. Même si j’envisage maintenant des possibilités qui dépassent ce domaine, l’obtention d’un diplôme en actuariat ne m’a nullement donné l’impression d’être limité. Elle a plutôt élargi mes options et je suis enthousiaste pour mon avenir.

Aujourd’hui, j’encourage tous les nouveaux venus dans ce domaine à faire preuve d’ouverture d’esprit pour explorer les possibilités et les occasions qui y sont liées, plutôt que de se concentrer uniquement sur une seule voie. Participez aux activités de clubs, de sociétés et d’organisations qui contribuent à bonifier vos capacités de réseautage, vos connaissances et votre rayonnement, et faites‑vous connaître!

Cet article présente l’opinion de son auteur et ne constitue pas un énoncé officiel de l’ICA.

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